Vous avez eu de la chance de tomber sur un psychiatre qui ne produits pas les prescriptions-réponses sur la base de mots des laboratoires (dépression">dépression= antidépresseurs). Il a pu prendre le temps de penser. De penser avec vous à quoi ressemblerait ce qui ressemblait le premier jour à "une dépression anxieuse sevère" quand l'anxiété, manifestement importante le jour de la consultation , ne gouvernerait plus la panique. A priori, j'y vois une indication que vous avez rencontré là un psychiatre et pas seulement prescripteur. Il y a donc des chances que vous puissiez aborder dans les RV suivants la vraie spécialité du psychiatre qui n'est pas la pharmacie, mais la vie des émotions, de l'esprit et des sentiments.Et même s'il pense, cela nous arrive parfois, qu'une molecule dite "anti-dépresseur" pourrait vous aider, malgré son risque de vous faire négliger de prendre soin de vos émotions-sentiments-pensée, vous avez des chances que ce psychiatre là reste un partenaire de travail au-delà de la pharmacie.. Sinon vous pourrez lui demander de vous indiquer quelqu'un qui vous aide à faire le point dur ce qui va et sur ce qui va moins bien dans votre vie sociale, sportive, amoureuse, professionnelle.. Est-ce que je peux suggerer que vostre question... juste après avoir eu la réponse de votre psy , était un des signes de l'anxiété dont il a vu que ce devait être la première cible que votre tandem de soin aurait à diminuer ?

Un anxiolytique comme le Tranxène agit efficacement sur la composante la plus émotionnelle de la dépression (anxiété, culpabilité, tristesse, irritabilité etc.). Il est en revanche beaucoup moins efficace voire parfois aggravant sur d'autres symptômes tels que la fatigue, les problèmes de concentration ou de mémoire (là où les antidépresseurs ont plus leur place). Le Tranxène est également caractérisé par le fait de provoquer une accoutumance importante, ce pourquoi la prescription doit se limiter à quelques mois au maximum.