iL semble que vous ne lisiez pas en vous mêmes comme dans un livre ouvert, et cela vous semble "pas normal". Est ce un indice d'un changement récent par rapport à ce qui était votre norme ? Ou encore que vous y voyez des successions que vous nous présentez comme elles vous apparaissent: "anormales". Souvent les parents imaginent qu'un enfant n'est "pas normal" parce qu'il ne partage pas leurs points de vue. D'autres fois c'est l'enfant qui se reproche pareil d'être "anormal" car il ne se sent pas correspondre assez au point de vue d'une autre personne dont il valorise le point de vue. IL serait tragique qu'on commence par en faire une maladie..et qu'on aille prendre conseil chez un industriel qui vit de la venté d' "antidéprésseurs". En dehors de divers parents ou éducateurs de confiance, à qui vous ètes peut-être gêné de dire votre désarroi , Il y surement dans votre quartier un psychiatre ou un médecin spécialisé dans l'analyse des conflits émotionnels et qui pourra explorer avec vous ce qui fait venir ces questions EN CE MOMENT, ce qui vous fait rechercher quelque chose de "normal" ou "pas normal".."médicalement", là où il serait plus adapté d'explorer votre façon personnelle d'avoir 23 ans et d'être bousculé(e) par vos émotions, vos hormones, vos rêves, vos amours. Si vous vous adressez à des personnes dont ce n'est pas le métier, vous risquez de sortir avec une prescription. Je ne suis pas sur que cela puisse jamais remplacer une discussion sérieuse sur la façon dont vous avez 23 ans. Une fois tout cela exploré PENDANT QUELQUE TEMPS , sans donc se débarrasser du principal, vous pourrez plus raisonnablement faire confiance à quelqu'un qui vous parlera de "dépression" au sens de la pub de l'antidépresseur : une dépression majeure présentant une cassure NETTE par rapport aux mois précédents Sinon pas de précipitation pour agir de façon magique, il y a là une interrogation sur soi-même (dans tous les cas, si vous avez des soucis, et vous en avez, vous vous retrouverez dans les fiches qui décrivent "la dépression", et plein d'autres fiches encore. Mais cela cela ne mesure pas tant le dépression que vos soucis et votre sentiment d'être anormale" ) . Vous vous interrogez sur vous mêmes , vous entrez dans la vie. Parlez en à un médecin c'est une large partie du métier, mais prenez garde qu'il ne vous cache et se cache la vie derrière un nom de maladie, la vie c'est plus grave que cela. A mon avis, vous pourriez commencer par parler longuement de cette photo.. suffisamment longtemps pour qu'elle ne soit plus une "cause idiote descente", mais un photo profondément significative de quelque chose d'important pour vous, non pas quelque chose qui vous fait "partir dans tous les sens", mais une image qui porte une valeur existentielle peine de sens dans votre vie plus que dans celle de tout autre.. Racontez nous si vous avez trouvé un médecin qui a pu vous orienter vers un confrère psychothérapeute.
Psychothérapeute Répondu le : 29-12-2015 21:12