Question Addictions par Lili36

premier comportement que je vous recommande: prendre conscience que le problème vous dépasse. Second comportement: prendre conscience que le problème depasse votre conjoint 3e: cela tend à prendre la place de votre " relation normale". Alors on commence commme ça. Et d'après ce que vous dites vous etes dans le cas général: la personne qui a perdu l'organe interne de la tempérance n'en souffre pas car elle n'y croit pas (elle pense secrètement que c'est un vice, et cherche éventuellement la punition ou le conflit ou l a dissimulation à 2). . La souffrance existe, mais elle SE TROUVE déplacée, et je dirai explusée dans l'entoutage (gare à penser qu'il le fait exprès, il poura seulement être aidé à faire exprès de faire le contraire.. mais quand il aura réconnu le problème) Donc la personne qui souffre n'est pas la cause, ni la personne qui ne souffre pas. Mais il y en a une qui souffre et l'autre pas (moins). commencer par là . La chose a du etre discutée et rediscutée avec le médecin traitant. Il a sans doute un collègue spécialisé car il faudra bien cela... quand le patient pour l'instant seulement désigné en cherchera un. En attendant, pour l'entourage qui souffre il y a le service d'alcoologie de l'hôpital de rattachement. On y trouve des alcoologues qui reçoivent es personnes qui souffrent (les familles) et parfois les personnes qui boivent. Faire une place à un acloologue dans votre vie ce sera déjà un progrès: ne plus chercher à trouver dans votre couple les causes ou les traitements.. Et cet alcooloque comme il n'est pas non plus tout puissant (seul celui qui a bu se sent tout puisssant) travaille avec des groupes de buveurs et des groupes de familles. Vous disposerez là d'un outil TRES irremplaçable pour faire avancer la perception de la réalité de l'alcoolisme: cela se voir bien plus facilement sur son voisin que sur soit: le groupe n'est pas remplaçable. Ensuite une bonne nouvelle dans cette longue marche. Le plus long c'est la prise de conscience de chacun qu'il y a un problème et que l'on n'est pas de taille. Ensuite c'est devenu plus facile. depuis le baclofène un majorité des buveurs QUI ONT PRIS LA DECISION peuvent d'arreter de boire, même en continuant à boire. Avec ce médicament qui est parfois un peu lourd supporter et doit être monté très lentement par un habitué, l'arret de l'envie de boire se declenche du jour au lendemain, chacun à sa dose. Le circuit punitif des sevrages-rechutes n'est donc plus nécessaire.. Mais voilà les premiers mois on ne dispose pas de l'intention d'arreter chez qui n'a pas les moyens de savoir qu'il boit "trop". Résumé Ne restez pas dans l'optique du couple. ça passera sans doute par des groupes pour lui comme pour vous. Connaitre l'alcooloque et être réçu par lui c'est le premier temps. Vous souffrez cela suffit. Cela n'a pas besoin de passer par lui pour l'instant puisqu'il n'est pas conscient du problème. Le chemin est long. Mais aujourd'hui la sortie existe.(et il serait important de continuer une relation thérapeutique ensuite, car on néglige toujours que l'alcool avait une place et qu'il est aussi dangereux de penser que ce n'est pas le problème (avant prise de conscience) que de penser que "c'était le problème" (après baclofène)/ Bonne année 2016