suis-je normal ? j'arrive pas a avoir des amies trop a l’écart des gens...
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Question Psychologie - Psychiatrie par soss

suis-je normal ? j'arrive pas a avoir des amies trop a l’écart des gens j'arrive pas a rester et écouter une conversation entre amie je comprend jamais leur blague, j'aime rester seule, normal ? merci    Publié le : 10-01-2016 10:01     548 vues
Psychologie - Psychiatrie
Patrick RAFFIN
RAFFIN Patrick a répondu :

SUIS JE NORMAL SI JE NE SUIS PAS STANDARDISÉ. ? Vous posez là depuis votre vécu individuel une question politique fondamentale (la démocratie peut-elle, doit-elle, reconnaître et tolérer une individualité personnelle.. ou doit on développer un corps d'officiers politiques pour en faire des maladies?). Entre 1968 et 1985 le politique a pour cela toléré qu'existe une psychiatrie distincte de la médecine (feu l'Hygiène Mentale Départementale a développé cette pratique propre à la France : democratie et soin de la liberté de pensée seront indissociables en France de l'unité de vote républicain : une mairie = un Secteur français de psychiatrie) . Et vous entendez en même temps que vous posez là une question médicopsychiatrique fondamentale (comment se construit le sentiment de la normalité personnelle au sein d'un groupe?) ..Et vous entendrez depuis ces deux niveaux de lecture la réponse ANTHROPO-logique qui inventée sur cette base (nécessairement individuelle et collective) par Darwin puis Freud, puis Klein. Pour répondre à VOTRE question et à l'hypothèse diagnostique de mon collègue : « la dépression est la condition sine qua non de l'humanisation-DIFFERENCIATION des Primates qui deviendront en plus des humains, en plus de rester standardisé comme des moutons» Depuis cette base, C Rogers et M Balint ont inventé la psychologie centrée-sur-le client (CR), puis la médecine centrée sur la relation de SOIN qui fut ainsi clairement distingué comme ce qui tient au seul MEDECIN, tandis que le TRAITEMENT lui pourra évidemment lui être retiré via la standardisation d'appareils distributeurs de PROTOCOLES. Cette centration sur le client au-delà de la NORME signifie qu'on ne lache jamais la conscience du fait que quand on fait une étude statistique pour vendre un produit qui sera vanté comme "anti-dépresseur" (autrefois cette étiquette chez le pharmacien : "le contre-coup"), on met au point une fiche qui ne reconnaitra par définition QUE la réalité des "gens moyens" qui seront ainsi capables de s'y reconnaitre "suffisamment"... pour se sentir reconnus par la fiche. Cela permet d'avoir un résultat statistique sur le grand nombre… Mais une médecine du "colloque singulier" DEVRA faire ensuite reculer au second plan ces normes construites par la mise de coté de 2 catégories de « gens pas moyens » qui sont aussi nécessaires à l'humanité du Primate et à la democratie de tous. D'une part des personnes se reconnaitront dans toutes les fiches de médecine. Puisqu'il y a une verité humaine dans chaque (ceux qui ont besoin d'étiqueter les symptomes les diront en grec des « hypochondriaques »), D'autre part, des personnes qui souffriront, comme vous peut être, de « se sentir insuffisamment reflètées dans tous ce qui fait lieu commun entre les « gens moyens ». Vous voyez là le risque que le politique développe par économie (Loi de SANTÉ, 2015) un corps d'officiers pour normaliser ces « anormaux statistiques) par voie chimique ou autre. Vous découvrez maintenant quel était le sens de la psychiatrie française quand elle existait encore dans notre culture (avant le DSM centré sur les symptomes à l'opposé des hommes). La psychiatrie fut une spécialité médicale, et une culture qui nous a formés à ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT des potentialité humaines quand elles restent en souffrance. Par exemple en souffrance dans cette question aussi nécessaire qu'il est nécessaire de l'accompagner pour avancer loin plus : SUIS JE NORMAL SI JE N ADHERE PAS NORME ? Autrement dit, comment construire cette bonne distance : MA LIBERTÉ DE PENSER. (sur le "refletement dans le deeloppement de l'enfant" vo us pourez lire DWWinnicott: "le role de miroir du visage..", 1971)

Psychothérapeute  Répondu le : 10-01-2016 14:01
Igor Thiriez
Thiriez Igor a répondu :

Les questions que vous vous posez sont importantes et il serait judicieux de demander l'avis de ceux qui vous entourent dans un premier temps. Dans un deuxième temps, il pourrait être utile de recueillir l'avis de professionnels qui sont habitués à voir des gens qui ne se trouvent pas normaux, par exemple un psychologue ou un psychiatre.

Psychothérapeute  Répondu le : 11-01-2016 19:01

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