L'activité physique est bien sûr une bonne chose pour votre santé. Néanmoins, il est aussi peut-être souhaitable que vous consultiez votre médecin ou un spécialiste pour faire le point sur vos troubles compulsifs, anxieux ou dépressifs.
Répondu le : 10-01-2016 21:01le genre regroupement de symptomes que vous évoquez (stress-dépression-masturbation compulsive) oriente un psychothérapeute vers une souffrance du sentiment d'ETRE EN LIEN. Il est sur qu'une pratique sportive REGULIERE peut diminuer le stress. Et vous avez choisi un sport de self défense qui vous donne des informations supplementaires sur les fantasmes qui sont liés à l'experience orgastique et qui peuvent s'opposer à la pleinitude et à la durabilité du relachement post orgastique. (une attaque en défense) Cependant il est probable qu'il y ait une limite à la dérivation analogique de "l'orgasme devenu besoin compulsif" vers un sport qui demande une capacité d'explosion paroxystique et sa maitrise. En effet comme vous le mentionnez, il entre une autre composante qu'explosive, une composante dépressive, dans ce qui a pu aliener le plaisir du Moi (pleinitude du Soi) dans l'orgasme dans le sens des exigences compulsives du besoin . Vous connaissez l'observation séculaire : "post coitum animal triste" C'est la raison pour laquelle j'ai commencé par ce déplacement de votre attention depuis la masturbation vers un TROUBLE DE LA STABILITÉ DU SENTIMENT D ETRE EN LIEN don propose d'examiner l'hypothèse. J'ai employé une formule fabriquée à votre intention afin que mon intervention ne ressemble pas trop à une "fiche masturbation compulsive" (que cela peut constituer quand même). Pour poursuivre un pas de plus dans cette direction de nous défocaliser de la culpabilisation éducative de la masturbation ("trouble de la stabilité du sentiment du lien") je vous suggère de considérer la façon "compulsive-normale"par laquelle bébé découvre d'abord, puis construit avec son POUCE un "APPAREIL A MAITRISER LE STRESS LIE A LA PERTE DU CONTACT". L'observation CONCRETE de cette expérience vous renseignera mieux que moi (car ce sera passer par votre instinct ET par votre Moi dans l'expérience de voir et participer par identification à l'expérience de bebe). Vous y verrez la valeur , et la valeur thérapeutique du TRAIT d'UNION que je vous propose de développer entre compulsive-normale pour penser l'articulation qui se fait mal actuellement entre BESOIN et PLAISIR. Et de considérer ici la fonction physiologique de la masturbation qui apparait ici en souffrance: intégration de la souffrance liée au besoin au moyen de la prime de plaisir qui est apportée par la masturbation.... qui reste "physiologiquement" compulsive à plusieurs étapes clefs de notre développement (3- 5 ans pour intégrer la différence des sexes autour du complexe d'OEdipe, 12-18 ans pour intégrer la puberté) ... ainsi que lors de nombreuses expériences de perte concrète qui surviennent au cours de notre vie adulte, ou au moment de la survenue des pertes de l'intégration du Moi dans le grand âge. Encore une fois le symptome présenté comme "psy" constitue le SIGNAL d' une souffrance du Moi corporel. Et le traitement ne consiste pas tant à essayer de casser le thermomètre qui signale la température elevée.. qui n'est pas la maladie mais la défense saine. Ce serait le tout médicament, la médecine bientot reduite à la pharmacie de surpermarché Et ce serait la généralisation qui nous vient du même effondreemnt cultur la medecine rédui (re)dressage comportemental)
Psychothérapeute Répondu le : 11-01-2016 11:01