Faites attention au fait que celui que vous appelez "Schizophrène" est d'abord un être humain ETuniversel ET singulier. Et que "ON" est un indéfini ni universel ni singulier. Il sert à donner des réponses politiques ou des réponses à des QCM (mécanisation de la pensée médicale par l'administration qui nous forme)... qui ont un défaut, ou but, principal: exclure ce par quoi commence l'acte psychiatrique: examiner qui souffre de quoi. Et comment par exemple chacun des protagonistes d'une addiction: le "toxicomane", ses proches, la personne qui demande quelque chose.. à quelqu'un vont pouvoir se déprendre de ces roles réfabriqués pour s'exprimer et participer en leur nom propre et depuis leur individualité singulière.. avec un soignant singulier. Ce n'est pas aves un protocole qu'on peut soigner: demandez à votre mère de vous raconter son expérience: cela commence par la recherche en commun d'un but commun. (cf PC RACAMIER, le psychanalyste sans divan: "un patient qui reçoit seulement un médicament n'est pas soigné, il est seulement neuroleptisé", soigner cela commence et finit dans le développement d'un PRENDRE SOIN, lequel peut inclure à un moment un produit. De même, le mot "sevrage" accrédite l'errance du "toxicomane" en nous: ce serait le produit qui serait le problème/ Cette falsification "médicale" (la médecine selon le politique qui la protocolise pour installer des distributeurs de chimie) est heureusement corrigée dans les manuels de pratique infirmière "VOICI UN HOMME QUI RENCONTRE TRANSITOIREMENT UN OBSTACLE DANS LE FONCTIONNEMENT DE SES AUTOSOINS NORMAUX". Faites vous aider par un ou plusieurs professionnels pour penser ces questions et organiser un plan de soin avec le patient désigné (la sectorisation de la psychiatrie n'étant pas encore entièrement détruite, chaque unité de vote républicain fournit encore aux votants un dispensaire d'hygiène mentale gratuit et une équipe spécialisée. Ce projet républicain c'était LE SOIN DE LA LIBERTé DE PENSER. Ne laissez pas falsifier la république (res publica) et la conscience (cum sciencia) en termes de sevrage d'une méchante molecule. Il faut certes se dé-prendre des toxiques .. mais cela ne commence pas les installer au centre du débat cordialement.
Psychothérapeute Répondu le : 10-02-2016 15:02