J'aperçois encore un possibilité de faire bouger cette situation pénible, même si le buveur n'est pas conscient d'être malade dans son lien avec le produit. Ce qui définit une mauvaise habitude et une dépendance à un produit, c'est que la personne aime souvent son produit dont il croit et ressent recevoir de l'aide... Et classiquement c'est l'entourage qui souffre bien avant la personne dépendante. On dit classiquement qu'il y a dissociation entre le symptome et la demande d'aide. Cela ne veut pas dire qu'on ne puisse espérer que le porteur du symptome puisse finir par le sentir genant.. Mais en attendant, les soignants se sont adaptés à cette situation douloureuse. Vous pourriez chercher de l'aide dans 2 directions. 1 le centre d'addictologie le plus proche. 2 l'association d'anciens buveurs le plus proche. Tous deux seront au courant de ce qui existe comme groupe de soutien de conjoins de buveurs. Voir ses difficultés assumées par une autre peut être un appui pour trouver une attitude de soutien là où parfois notre reaction spontanée, ou déprimée peut produire l'effet contraire. Et puis une fois que le patient demande de l'aide, encore faut-il connaitre des médecins qui puissent accepter la quantité d'accompagnement qui est nécessaire et ne pas traiter ces patients comme des "délinquants".."sans volonté".. et autres attitudes qui renforcent l'appel à la boisson "pour oublier"... bon courage.
Psychothérapeute Répondu le : 16-02-2016 20:02