Dépression : j aimerais savoir si une depression somatique peux durer...
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Question Psychologie - Psychiatrie par mischa

Dépression :

j aimerais savoir si une depression somatique peux durer plus de 3 ans en etant traitée. mes symptomes sont permanents et sont toujours au memes endroits. je me sens tres mal.

   Publié le : 17-02-2016 05:02     119 vues
Psychologie - Psychiatrie
Slim ANDREA
ANDREA Slim a répondu :

Oui, une dépression est volontiers une maladie chronique. N'hésitez pas à reconsulter votre psychiatre si nécessaire. Bon courage.

 Répondu le : 17-02-2016 20:02
Patrick RAFFIN
RAFFIN Patrick a répondu :

Avez vous remarqué que vous nous présentez "une dépression qui peut durer plus de 3 ans en étant traitée" (que veut dire pour vous "dépression somatique" ?) et sans rien nous dire ce que veut dire pour vous "dépression traitée". Pour un psychiatre, voilà une anomalie capitale qui devrait nous diriger vers le mécanisme relationnel de cette chronicité anormale. Anormale parce que le psychiatre appelle « une dépression », (« c'est-à-dire une dépression caractérisée récite le vidal » à juste titre qui est recopié sur chaque notice de médicament), cela guérit en règle en 6 mois. Avec ou sans chimine ou meme sans soins (modèle de la mélancolie dans la Psychose Maniaco-Dépressive). Les traitements dits "antidépresseurs" diminuent seulement la douleur, la longueur et les risques d'une dépression caractérisée. D'ou le recommandation de traiter 6 mois même si amélioration. Alors il n'existerait pas des dépressions résistantes ? Si puisque tout se voit en médecine, mais seulement pour cela : purement descriptives, une fois réellement utilisés les soins somato psycho-sociaux requis par toute décompensation psychiatrique.. Nous sommes donc formés à examiner les plans de soins successifs (ont-ils visé des impacts chimiques différents ? Ont ils associé des changements dans le milieu.. ou se sont ils centrés sur PLUS DE LA MEME CHOSE: la définition de la cause principale de la chronicité pour les systémiciens). Ont ils été menés dans la continuité des soins ? Ont ils exploré le effets du changement de thérapeute ?.. Ensuite, certes on gardera la possibilité d'une "dépression résistante" (mais cela n'analyse exactement RIEN du point de vue de son organisation), c'est descriptif, quand on n'a plus rien à penser de la nature et de la fonction de ce qui « nous résiste ». La norme simpliste «ce qui est dépression caractérisée guerit en 6 mois sans traitement » n'est pas une verité de la Nature, c'est un garde fou. Au bout de 6 mois , le psychiatre explore cette hypothèse alternative qui est susceptible de s'averer thérapeutique: si "cela" "resiste" c'est que ça n'est pas une « dépression ». Et pour parler clair (face à une personne qui pleure, fatiguée, découragée..) PAS ce que les labo nomment « dépression » depuis l'effet statistique de leur molécule dites "antidépresseurs". Nous abordons là une investigation plus proprement psychiatrique que médicale. C'est-à-dire dégagée de la préoccupation du labo et parfois du généraliste (sa molecule ne "marche pas"). Loin d'être une « maladie » selon le modèle médical des maladies infectieuses (il y a d'autres modèles médicaux) ce que le patient nous a convaincu de penser « dépression » pourrait être la résistance SALVATRICE de « sa partie saine » contre une désorganisation qui l'a menacé. Il s'agirait donc d'étudier la valeur protectice de ce « trouble du développement de la personnalité » (cette « névrose de caractère » a théorisé Freud).. c'est-à-dire de travailler avec le patient à développer des modes de protection moins couteux mais assurant la même protection ou une meilleure. Et ce sera l'indication d'envisager une approche psychanalytique par un thérapeute qui s'engagera à engager pour ce cas une supervision auprès d'un training analyst. Parce que le patient a assez souffert pour qu'on ne fasse pas que l'envoyer à « un psychanalyste » comme on lui a proposé « un antidépresseur » ou « un séjour de rupture ». L'expérience de « la dépression résistante » nous aura informés du fait que si défense de la personnalité il y a les automatismes interprétatifs d'un médecin ou d'un psychologue seulement psychanalysés ne seront pas adaptés. En attendant la discussion et l'analyse des successifs plans de soin somato psycho sociaux, puis l'éventuel recours au diagnostic et indication d'un psychanalyste, j'indique à la patiente que les patients souffrant de troubles dépressifs, anxieux et anxio-dépressifs qui durent plus de 6 mois, autrement dit ce qui n'est PAS typiquement une dépression caractérisée sont aidées de par le monde par le recours à la médiations de pleine conscience. En groupe ce sera plus effJon Kabat zin qui sont à la portée de tous : ce qu'on ne peut atteindre en volant, il faudra se contenter de boiter pour l'atteindre.. Cela ne remplace en rien aucun des traitements évoqués, mais cela le patient peut se l'apporter dès aujourd'hui (demain).

Psychothérapeute  Répondu le : 18-02-2016 00:02
Patrick RAFFIN
RAFFIN Patrick a répondu :

Avez vous remarqué que vous nous présentez "une dépression qui peut durer plus de 3 ans en étant traitée" (que veut dire pour vous "dépression somatique" ?) et sans rien nous dire ce que veut dire pour vous "dépression traitée". Pour un psychiatre, voilà une anomalie capitale qui devrait nous diriger vers le mécanisme relationnel de cette chronicité anormale. Anormale parce que le psychiatre appelle « une dépression », (« c'est-à-dire une dépression caractérisée récite le vidal » à juste titre qui est recopié sur chaque notice de médicament), cela guérit en règle en 6 mois. Avec ou sans chimine ou meme sans soins (modèle de la mélancolie dans la Psychose Maniaco-Dépressive). Les traitements dits "antidépresseurs" diminuent seulement la douleur, la longueur et les risques d'une dépression caractérisée. D'ou la recommandation de traiter 6 mois même si amélioration. Alors il n'existerait pas des dépressions résistantes ? Si puisque tout se voit en médecine, mais seulement pour cela : purement descriptives, une fois réellement utilisés les soins somato psycho-sociaux requis par toute décompensation psychiatrique.. Nous sommes donc formés à examiner les plans de soins successifs (ont-ils visé des impacts chimiques différents ? Ont ils associé des changements dans le milieu.. ou se sont ils centrés sur PLUS DE LA MEME CHOSE: la définition de la cause principale de la chronicité pour les systémiciens). Ont ils été menés dans la continuité des soins ? Ont ils exploré le effets du changement de thérapeute ?.. Ensuite, certes on gardera la possibilité d'une "dépression résistante" (mais cela n'analyse exactement RIEN du point de vue de son organisation), c'est descriptif, quand on n'a plus rien à penser de la nature et de la fonction de ce qui « nous résiste ». La norme simpliste «ce qui est dépression caractérisée guerit en 6 mois sans traitement » n'est pas une verité de la Nature, c'est un garde fou. Au bout de 6 mois , le psychiatre explore cette hypothèse alternative qui est susceptible de s'averer thérapeutique: si "cela" "resiste" c'est que ça n'est pas une « dépression ». Et pour parler clair (face à une personne qui pleure, fatiguée, découragée..) PAS ce que les labo nomment « dépression » depuis l'effet statistique de leur molécule dites "antidépresseurs". Nous abordons là une investigation plus proprement psychiatrique que médicale. C'est-à-dire dégagée de la préoccupation du labo et parfois du généraliste (sa molecule ne "marche pas"). Loin d'être une « maladie » selon le modèle médical des maladies infectieuses (il y a d'autres modèles médicaux) ce que le patient nous a convaincu de penser « dépression » pourrait être la résistance SALVATRICE de « sa partie saine » contre une désorganisation qui l'a menacé. Il s'agirait donc d'étudier la valeur protectice de ce « trouble du développement de la personnalité » (cette « névrose de caractère » a théorisé Freud).. c'est-à-dire de travailler avec le patient à développer des modes de protection moins couteux mais assurant la même protection ou une meilleure. Et ce sera l'indication d'envisager une approche psychanalytique par un thérapeute qui s'engagera à engager pour ce cas une supervision auprès d'un training analyst. Parce que le patient a assez souffert pour qu'on ne fasse pas que l'envoyer à « un psychanalyste » comme on lui a proposé « un antidépresseur » ou « un séjour de rupture ». L'expérience de « la dépression résistante » nous aura informés du fait que si défense de la personnalité il y a les automatismes interprétatifs d'un médecin ou d'un psychologue seulement psychanalysés ne seront pas adaptés. En attendant la discussion et l'analyse des successifs plans de soin somato psycho sociaux, puis l'éventuel recours au diagnostic et indication d'un psychanalyste, j'indique à la patiente que les patients souffrant de troubles dépressifs, anxieux et anxio-dépressifs qui durent plus de 6 mois, autrement dit ce qui n'est PAS typiquement une dépression caractérisée sont aidées de par le monde par le recours à la médiations de pleine conscience. En groupe ce sera plus effJon Kabat zin qui sont à la portée de tous : ce qu'on ne peut atteindre en volant, il faudra se contenter de boiter pour l'atteindre.. Cela ne remplace en rien aucun des traitements évoqués, mais cela le patient peut se l'apporter dès aujourd'hui (demain).

Psychothérapeute  Répondu le : 18-02-2016 00:02

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