Ce que vous décrivez, culpabiliser, et en plus douter qu'il s'agisse d'une exageration retrospective et une indication très forte pour un psychiatre d'un abus (par exemple un harcelement ) qui a eu des effets qu'il dira pour cela "traumatiques". C'est une réaction si "normale" (= statistiquement prévisible) que cela a fait le succès médiatique des simplifications de la pensée psychanalytique de Anna Freud (qui en a fait une sorte de psychologie médicale en parlant d'une IDENTIFICATION A L AGRESSEUR. L'important est que cette identification à la pensée de l'agresseur (elle exagère) géne l'identification à soi même comme à la personne agressée. Et là sera le premier centre les la psychothérapie. Ce phénomène spectaculaire de réaction apparemment illlogique aux traumatismes est aussi impliqué dans le "SYNDROME DE WAShINGTON; pour rappeler une celébre prise d'otages ou les otages avaient defendu celui qui les avait traumatisées. C'est le travail principal qui attend une psychothérapie suite à une situation traumatique surtout si elle a été prolongée que ce travail qui se fera entre soignant et soigné sur cette frontière longtemps illisible entre l'un et l'autre qui empeche de vraiment savoir "ce que j'a subi". Mieux vaut donc s'adresser à un psychiatre qui connait cette souffrance qui serait paradoxale pour les autres.
Psychothérapeute Répondu le : 21-02-2016 23:02