Il existe des remèdes non médicamenteux mais les bénéfices sont rarement immédiats. Il s'agit (1) de la relaxation, notamment de la méthode de relaxation musculaire progressive de Jacobson, (2) de la méditation pleine conscience (mindfulness), et (3) de techniques de respiration, le tout étant à pratiquer régulièrement, très régulièrement pour réapprendre à mieux appréhender les sensations corporelles inquiétantes. Du coté médicamenteux, ce sont les antidépresseurs qui sont indiqués.

Vous allez en parler avec le psychologue que vous avez choisi pour cela. Et vous pourrez pour cela considérer que comme en médecine, le symptome que vous apportez, constitue "l'offre relationnelle que vous faites pour fonder l'autre comme thérapeute" (M Balint). Une formulation plus moderne que la médecine traditionnelle de Balint nous a été apportée par Winnicott qui nous dispense de supposer "le sujet" que reclame la médecine pour lui penser des symptomes: "ces palpitations sont ce qui rentre avec vous dans NOTRE bureau d'examen" (nos sensations et mémoires). Ceci peut, ou non se compliquer de votre adoption conflictuelle des rivalités commerciales entre psys et medecins: avec ou sans XANAX ? Avec ou sans étiquette médicalisante (crise de panique)... A mon sens, il n'y a aucune vertu à souffrir d'angoisse sans prendre de tranquiisant.. Et selon sa relation avec son généraliste ou son psy, on peut accepter ou non son reflexe de nous proposer le xanax qui finance ses ordonnances... Du moment qu'il restera exclu de prendre aucun tranquilisant plus de 4-6 semaines. Votre psychothérapeute saura vous dire sans moi quelle méthode psychothérapeutique il maitrise, qui le rassure, et au moyen de laquelle il va accueillir ce qu'un médecin appellerait votre "offre de relation de soin". L'important, c'est le récit que vous allez construire ensemble depuis de pré-texte. (mais c'est comme chez le coiffeur, il faut qu'il connaisse le métier pour que le récit prenne corps)