Votre question s'est trouvée classée au mot "neurologue" par ce que le mot "commotion cérébrale" est classé "neurologue " par quelque machine. Que cette "machine à QCM" soit matérielle ou pas, elle est l'image de l'évolution consumériste de ce que l'on appelle pourtant encore "médecine" comme à l'époque du Medecine-man qui était le psychothérapeute de notre village. La séquence logique "moderne" est alors la suivante. Vous aurez remarqué que le terme de "commotion cérebrale " expulse l'humain de notre représentation de l'accident dont il ne retient que la possible lésion du tissu cérébral. Et encore d'un seul des protagonistes. Un "neurologue", même s'il est encore un peu généraliste ..risque d'en rester là .. Et il ne se souviendra alors que plus tard que LA(es) PERSONNE(s) AUSSI ETAI'en)T DANS L ACCIDENT.. Quand tout ne sera rentre pas dans l'ordre comme espéré en éliminant la réalité humaine pour ne considérer que des cellules pour un enseignement sous forme de QCM (reflexes conditionnés sur des mots). Et "le neurologue" en nous risque alors de ne pas recouvrer la pensée du "généraliste" en nous: celui qui traite des hommes et pas des cellules. Et il ne pensera donc plus qu'à PRESCRIRE UN AUTRE SPECIALISTE (le psy). En plus du spécialiste qui s'est trouvé bloqué dans son fonctionnement mécanisé. Ici est VOTRE ROLE CAPITAL DANS LE SOIN/NOUS RAMENER A L HUMAIN QUI EST DU RELATIONNEL. Je vous cite "..elle doute..de notre couple". Et je vais traduire maintenant en SPECIALISTE DES LESIONS du TISSU RELATIONNEL DANS l'ACCIDENT.. ET SURTOUT DANS LE FUTUR TRAITEMENT. "ELLE DOUTE d'ELLE MEME ..DONC DE NOTRE COUPLE QUI APPARTIENT A SON SOUVENIR d ELLE MËME". Alors bien sur que le mot "psychothérapie" nous vient à tous comme un reflexe (c'est-à-dire comme à un neurologue), mais parce que VOUS n'étes pas seulement ce reflexe conditionné notre formation scolaire, mais PARCE que VOUS ETES AUSSI UNE PERSONNE TRAUMATISEE DANS LE CHOC, c'est vous qui pouvez nous ramener au bon sens qui lui est plus "généraliste". C'est certes "un psychothérapeute" que "la situation" requiert. Mais pas forcément "une psychothérapie" et surtout pas "un distributeur de psychothérapies protocolisée suite à une distribution chimique protocolisée mais inefficace". D'abord NOTEZ CE QUI VA VOUS GUIDER: CE N EST PAS "ELLE" MAIS "VOUS" QUI POSEZ LA QUESTION. Il y a donc comme souvent un degré de DISSOCIATION ENTRE UNE PORTEUR DE SYMPTOME ET UN PORTEUR DE DEMANDE. N'aplatissez pas cette distinction, ce sera la base de toute compréhension psychothérapeutique. Votre "psychothérapie" appliquée comme un médicament, c'est-à-dire au patient désigné, cela pourrait venir tout aggraver, là où il y a au moins "2 souffrants" . La première figure du "psychothérapeute requis, c'est donc VOTRE GENERALISTE (dans plein de civilisations il n'y a que lui: le medecine-man, et alors il ne s'égare pas à traiter "un individu" avec "une prescription individuelle"). C'est le tissu social qui est réel qu'il faut reconstituer en même temps que votre "neurologue" s'est occupé du "tissu cérébral" qu'il imagine. Comment ? Vous l'avez écrit "ELLE N EST PLUS LA MËME", et je l'écris complémentairement "VOUS N'ETES PLUS LE MEME". et donc VOUS ETES TOUS DEUX ATTEINTS DANS VOTRE COUPLE. (chacun le sien bien que ce soit le même quant tout va bien) . Prenez donc soin, plus que partout ailleurs (où il faut prendre aussi ce soin), que la dissociation entre SYMPTOME et DEMANDE est le premier FAIT qui doit organiser le soin. Tout Homme qui se fait prescrire "TU as besoin d'un PSY" ne peut que douter de lui..et/ou de VOUS (=aggravation du trouble dans le couple).. En même temps qu'il peut, parfois, entendre qu'un psychothérapeute (mais pas encore une psychotherapie) pourrait "NOUS aider " ... Parce que depuis l'accident, (depuis la pensée de la mort, de l'irréversible) AUCUN DE NOUS N EST LE MEME, NOUS N HABITONS PLUS LE MEME COUPLE, NOTRE COUPLE NOUS MANQUE ET NOUS AVONS PEUR "QU'IL N EN REVIENNE PAS" (et vous entendez ici comme la conseil "va FAIRE une psychothérapie" peut venir tout aggraver en isolant la patiente désignée dans cette falsification BIO-logique de la réalité: "c'est A TOI qu'il est arrivé quelque chose". Vous avez TOUS LES DEUX besoin d'être accompagnés dans cette difficulté de couple, DIFFICULTé ACCENTUEE PAR L INQUIETUDE NATURELLE DE TOUT LE GROUPE FAMILIAL/ VOUS DOUTEZ DE VOTRE A VENIR , transitoirement on l'espère, vous doutez de vous mêmes et de la vie. Le généraliste est ce premier "psychothérapeute" naturel qui va venir recadrer ce que la culpabilité de tous cadre en ce moment d'une façon déréelle et maladroite dans un "patient désigné". C'est le COUPLE qui est l'objet et le siège du DOUTE principal, ne vous dépêchez pas de renforcer la défense du groupe qui désigne un "malade" ..et du coup l'éloigne, là où il a tant besoin de "faire partie".. "à part entière..." . Quand à l'intérieur de ce travail psychothérapique, qui est toujours requis du généraliste, et /ou du psychothérapeute (si un psychothérapeute est désigné) , ...C'est seulement QUAND la "patiente désignée" verra naitre, ELLE, du fait de ce travail, une DEMANDE PERSONNELLE D'AIDE SEPAREE DU COUPLE... Alors seulement seront en place les conditions d'une psychothérapie qui n'aille pas à l'opposé du propos des MOYENS MOTEURS de toute psychothérapie: un engagement personnel depuis de puissantes motivations personnelles. ET accessoirement en prenant ce temps de penser, on n'aura pas négligé, ni nous, (ni VOUS qui etes le plus menacé de le négliger), que c'est VOUS et pas ELLE qui "consultez" ici. Et que c'est vous qui y exprimez VOTRE souffrance, et que même si cette souffrance est plus soucieuse d'ELLE qui est la partie la plus précieuse du couple pour vous (mais pour elle c'est VOUS qui importez) , on ne l'aidera bien elle que si l'on vous prend en compte comme une partie essentielle de SON COUPLE qui a besoin de soins. Donc un psychothérapie, pourquoi pas..( si on en découvre l'indication et les moyens actuels) mais surtout un psychothérapeute pour examiner que la question se pose actuellement dans un groupe et pas encore autrement. C'est ce que dit en médecine notre concept de la DISSOCIATION entre SYMPTOME et DEMANDE. Pour l''instant Il faut réunir le couple pour que symptome et demande fassent un couple qui marche.
Psychothérapeute Répondu le : 20-03-2016 10:03