LEXOMIL "Je suis en sevrage de Lexomil, maintenant je prends le générique...
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Question Psychologie - Psychiatrie par romain655

LEXOMIL

"Je suis en sevrage de Lexomil, maintenant je prends le générique bromazépam. J'ai du mal à m'en passer,quel autre médicament sans dépendance pourrait m'aider, je fais de la spasmophilie maintenant."


   Publié le : 12-04-2016 08:04     105 vues
Psychologie - Psychiatrie
Patrick RAFFIN
RAFFIN Patrick a répondu :

Pour quelque raison inconnue mais certaine, vous vous montrez aux prises avec une RELATION DEPENDANCE que vous avez développée avec un produit du commerce plutot qu'avec une personne. "j'ai du mal à 'en passer"... ce sont les mots de l'amour.. mais tragiquement au sujet d'un objet inanimé. Et vous en demandez maintenant un autre ! Et vous vous intoxiquez un peu plus avec cette étiquette sur laquelle la médecine a du mal à se prononcer. Qu'on aime ou pas ce nouveau nom , comme le latin de Molière, son résultat funeste pourrait de continuer de vous dissimuler (=comme la fixette sur un produit ou l'autre. Tous se valent, c'est une maladie française) que le problème est dans vos RELATIONS DE CONFIANCE AVEC VOUS-MEMES COMME AVEC LES AUTRES ... que vous avez du mal à mettre à l'intérieur (= à sentir votres et calmants). Voilà la question qui est en souffrance ..et remarquez que la complication aggravante c'est que vous avez appris à parler d'autre chose. En pratique peu importe que pour son equilibre, votre psychothérapeute ai besoin d' une molecule ou pas de molecule, qu'il cible votre comportement ou vos souvenirs d'enfance sur la mise en place des RELATIONS DE DEPENDANCE /REASSUREMENT que vous avez mal intériorisées (elles restent DEHORS.. et en plus pas fiables). Ce qui importe c'est que votre psychothérapeute soit suffisamment rassuré par sa routine pour vous accompagner (avec ou sans, telle molecule ou technique) dans LA NECESSIRE REPRISE DE VOTRE DEVELOPPEMENT EMOTIONNEL qui a très probablement commencé de regresser depuis une periode datable.. ce qui semble avoir été aggravé avec "l'aide" d'une ou plusieurs molecules: pour grandir mieux vaut une dépendance humaine ET SON ANALYSE qu'une intoxication. Avaler des mots dans une "psychanalyse" version superficielle (verbale) pourrait redoubler l'aliénation. Commencez plutôt par un franc dialogue en face à face, et quand vous aurez trouvé du REPONDANT, vous pourrez convenir ensemble d'un protocole de psychothérapie qui ne soit pas du semblant. Votre question a été aggravée par la dépendance à du non humain, c'est la raison pour laquelle je vous déconseille d'avaler simplement autrechose (des mots) avec le meme geste d'avaler. Je vous conseille de commencer par réanimation guidée de vos relations humaines avec du REPONDANT . Ensuite il sera utile ou non de remonter à ce qui affleurera ou pas des ratés de votre construction des REPONDANTS dans votre première enfance.

Psychothérapeute  Répondu le : 12-04-2016 21:04

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