cela veut dire une hyper réactivité à la percussion du milieude votre joue (qui contracte alors la commissure des levres de façon reflexe. Je me rappelle que nous avons appris à rechercher ce signe chez les patients hospitalisés en "médecine psychosomatique" il y a une petite quarantaine d'années. Cela me fait penser que déjà à cette époque les psychiatres affectionnaient la multiplication des riruels un peu moliéresques autour de maladies qu'ils construisaient plus ou moins par dessus leurs patients "anxio-dépressifs" . Ce signe apparait plus facilement là où il y a une petite baisse du calcium et du magnesium.. baisse qui peut se rencontrer chez les patients que la mode fait parfois étiqueter "tétanies" ou aussi bien à d'autres époques "spasmophilie".. Ces mots prestigieux peuvent être utilisés ou non chez des patients qui ont ou non un calcium normal , et qui ont ou non un signe de schvosteck. Dans les années 70 unepartie des étudiants que j'hospitalisais à la clinique universitaire de Sceaux ne recevaient pas que les tranquilisants qui dominent aujourd'hui le marché de la dépendance, leur "réassurement par le dépendance" passait par la consommation de CALCIBRONAT de de MAGNE B6 qui "marchait"( et autant de fois "ne marchait pas") aussi bien chez ceux qui avaient un calcium normal qu'un calcium "bas". Je me souviens aussi du fait qu'à l'époque ceux qui se passionnaient ainsi pour le calcium et le magnesium face à des jeunes manquant de confiance en eux (principalement des jeunes filles) avaient suffisamment fait de dosages pour remarquer que si la prise de "complements" ne corrigeait pas toujours le dosages sanguins, par contre les dosages sanguins revenaient à la normale quand la psychothérapie avait permis une meilleure stabilité émotionnelle. C'est difficile même pour des psychiatres, mais plus encore pour des médecins, d'accompagner l'angoisse de leurs contemporains sans avoir besoin de signes visibles et dosages rassurants.. pour assumer de travailler à apaiser des "angoisses".. qui se définissent comme des "peurs sans objet". Les peurs avec objet (les phobies) sont plus faciles à supporter pour le médecin que les peurs dont l'objet leur est à eux-mêmes non immédiatement représentable. Ainsi sont fait les Hommes.. que nous nous représentons comme cette race de grands Singes qui s'étant réfugiés dans des cavernes à la chute de leur pelage ont été si tant saisis par la peur de n'y voir rien qu'ils ont peint les parois des grottes de LACAUX, ALTAMIRA pour notre émerveillement, faute de tranquilisants chimiques, les Singes ont dû franchir ce SAUT EVOLUTIF: PENSER PLUS LOIN QUE CE QUI SE VOIT ET RESTE SOUS LE CONTROLE DE LA VUE. (vous verrez sur le net autant de sites qui croient en l'intéret de distinguer ou non la spasmophilie, la tétanie pour s'arreter à cette image, l'important c'est d'entendre et recevoir que cette personne là se trouve destabilisée 'par son symptome" (les psychothérapeutes eux reçoivent ce symptome comme la première réorganisation protectrice de la santé.. ce qui les guidera pour mener le patient à en trouver de plus confortables.
Répondu le : 17-05-2016 11:05