vous avez de la chance. D'une part la survenue de l'angoisse joue bien son role de signal de danger. Malgré les tentatives de casser le thérmometre (buspirone) ce signal continue de clignoter pour vous avertir dque vous négligez certains besoin fondamentaux de personne. Contrairement à d'autres psychotropes, il n'existe aucun cas dans lequel l'effet "tranquilisant" suvient APRES 8 JOURS. Pas plus que ne survient un endormissement 8j après la prise d'un somnifère, ou une ébrieté une semaine après alcoolisation. "ça marche tout de suite" ou "ca ne marche pas". C'est la recette des dépendances crées avec ces molecules qui singularisent notre pays parmi la population mondiale (comme pour le vin). Vous etes donc heureusement protégé de faire comme la plupart: continuer après 8 semaines alors que le gouvernement qui couvre ce commerce.. impose que soit mentionné que passé 8 semaines il ne couvre pas.. Donc retournez avec la bonne nouvelle chez votre prescripteur qui arretera à temps cette prescription démontrée inutile avantque son arret crée une seconde maladie (dépendance Benzodiazepines: voyez les études sur lenet, Wikipedia..rapport PR ZARIFIAN etc.. c'est une question INDUSTRIELLE en FRANCE). Votre médecin traitant vous rappelera que l'anxiété estun signal de danger que votre organisme adresse à votre conscience pour qu'elle décide d'examiner la partie de vos besoin que vous négligez actuellement. Et il vous adressera au psychologue ou psychiatre qu'il sait RELLEMENT FORMé aux techniques de la psychothérapie (remonter du signal au problèmeetle solutionner: cela ne fait pas partie des études obligatoires ). Etpur achever de recadrer votre compréhension de ce qui vous arrive, qui est humain et n'a rien a voir avec le slogan récent slogan des industriels: angoisse =TAG=mon produit. Verifiez sur le net la date de l'invention du slogan TAG par les industriels. Et les industriels ne sont sur le marche que depuis la fin des années 50 L'angoisse de l'Homme est par contre ce qui a propulsé une catégorie de Singes vers la civilisation. Transitoirement au moins. Développez la santé de votre corps et de votre esprit. Laissez la chimie pour les cas où un dysfonctionnement chimique est objectivé, vous n'étes pas un voiture. LE NOUVEL OBSERVATEUR - 5-11 septembre 1996, Fabien GRUHIER 8O millions de boîtes de tranquillisants consommées chaque année un livre-rapport du professeur Zarifian établit de façon irréfutable que notre pays consomme de deux à quatre fois plus d’anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs et autres neuroleptiques que n’importe quel autre pays européen. Voici Pourquoi. la France est la championne du monde toutes catégories pour la consommation des drogues psychotropes Les chiffres ne sont pas contestables, et pour cause, explique Edouard Zarifian : « Ils proviennent de sociétés privées spécialisées qui vendent leurs informations aux laboratoires pharmaceutiques, pour permettre à ces derniers d’affiner leur marketting. » Car, il faut le savoir, les médicaments les plus sérieux, y compris ceux destinés au cerveau, sont, tels les yaourts ou les chaussures de sport, l’objet de stratégies commerciales sophistiquées. Le but n’est pas (chacun son métier) de soigner les gens, mais de leur vendre des molécules. (…) Au total, avec près de 8O millions de boîtes vendues chaque année, le marché français des seuls tranquillisants représente un bon milliard de francs. Avec les hypnotiques, la situation est la suivante : deux fois plus que l’Allemagne ou l’Italie, et nettement plus que le Royaume-Uni.. Pourquoi ? on peut être à la fois le pays qui absorbe le plus de pilules psychotropes et celui où la grande majorité des déprimés sont peu ou mal soignés. Mais pourquoi diable les médecins prescrivent-ils ces produits à tour de bras à des gens qui n’en ont pas réellement besoin – lesquels ne les réclament que pour pouvoir se droguer sans quitter le cadre de la légalité, préférant donc s’adresser à un médecin plutôt qu’à un dealer ordinaire, avec l’avantage du remboursement en plus ? Selon le Professeur Zarifian, ce véritable détournement de la médecine s’explique de plusieurs façons. D’une part, les généralistes, responsables de 8O % des prescriptions de psychotropes, sont insuffisamment formés. D’autre part, mal rémunérés, ils sont forçés de « faire du chiffre » donc de multiplier les actes. Or la meilleur façon de mettre fin à une consultation, c’est de rédiger une ordonnance. « En particulier, il est plus rapide de prescrire un tranquillisant que de prendre le temps d’écouter son patient ». Enfin, il y a une mode – déplorable : c’est la « médicalisation systématique du moindre vague à l’âme ». « la médecine clinique psychiatrique est totalement inféodée au modèle nord-américain. La psychopathologie a disparu (les labos ont rendu legale depuis 1985 l' extinction de la culture qui a formé le Pr ZARIFIAN, qui est mort) A la place les industriels ont imposé une sorte de psychiatrie automatique, avec son catalogue de symptômes répertoriés, informatisables, correspondant chacun à une combinaison médicamenteuse ». Plus question d’écouter le malade, considéré comme un être unique plongé dans un environnement particulier. Il faut appliquer des fiches à des affections numérotése. on tape le numéro sur un ordinateur, et le remède (chimique bien sûr) s’affiche sur l’écran. (….) pourquoi souffrons-nous davantage que les Américains eux-mêmes et que tous les autres pays de la planète qui y sont soumis, de ce modèle psychiatrique américain ? « C’est que, répond le Professeur, ce modèle s’applique chez nous sans le moindre contrôle, sans le moindre contre-pouvoir ». la plupart des experts de l’Agence du Médicament, des universitaires et chercheurs influents dans les instances nationales de la santé publique, sont aussi « consultants auprès des laboratoires pharmaceutiques, ou dépendent d’eux pour le financement de leurs recherches ». « Aux Etats-Unis, au moins, lors de la publication d’un travail scientifique, on est tenu de mentionner ses sponsors ». Quelles qu’en soient les causes, il reste à évaluer les conséquences pour la santé publique des millions d’ « accros » qui font renouveler leurs ordonnances sans se savoir dépendants. Contrairement à de nombreux pays d’Europe, il n’existe aucune interdiction de conduire une automobile lorsque l’on est sous l’effet de ces substances, sources avérées de troubles de la mémoire et de la vigilance. (1) « Le Prix du bien-être. Psychotropes et société », par Edouard Zarifian, Odile Jacob, 29O pages. Le gouvernement interdit le remboursement d’un médicament anxiolytique trop prescrit Le Monde – 29/1/1998, Jean-Yves Nau Le secrétariat d’Etat à la santé vient de décider d’interdire le remboursement du Lysanxia (dosé à quarante milligrammes), Perçue comme un vigoureux coup de semonce, l’affaire agite le monde de l’industrie pharmaceutique et, par contrecoup, ceux de la psychiatrie et de la médecine générale. Dans un communiqué en date du 26 janvier, le ministère de l’emploi et de la solidarité, ainsi que le secrétariat d’Etat à la Santé, ont annoncé que l’un des médicaments anxiolytiques parmi les plus connus des prescripteurs français – le lysanxia de la multinationale Parke-Davis – ne serait plus, dans sa présentation à quarante milligrammes, remboursé par la Sécurité Sociale. Ce médicament existe aujourd’hui en France sous trois formess : des comprimés à dix milligrammes (commercialisés depuis 1975), des comprimés à quarante milligrammess (commercialisés depuis 1983). Le Lysanxia est l’un des anxiolytiques parmi les plus traditionnels dont le principe actif est le labenzodiazépine « prazépram ».. Son usage est conseillé dans différentes formes d’anxiété (réactionnelle, post-traumatique, névrotique, hystérique, hypocondriaque, généraliséee), dans la crise d’angoisse, la prévention et le traitement du délirium tremens, ou encore le sevrage
Répondu le : 01-06-2016 11:06Le TAG est un vrai trouble psychiatrique qui peut devenir extrêmement invalidant. Le meilleur traitement non médicamenteux évalué à ce jour est la thérapie cognitive et comportementale qui consiste globalement à vous apprendre à mieux tolérer l'incertitude. Du coté médicamenteux, la buspirone est indiquée dans ce trouble mais il n'est pas rare que les patients ne ressentent pas son effet rapidement. J'aurais tendance à vous conseiller de persévérer un peu, d'attendre au moins 10 - 15 jours avant de juger cette molécule qui agit différemment des tranquillisants classiques. Par ailleurs, essayez de ne pas uniquement vous reposer sur le médicament mais également de vous exposer un peu à ce que vous craignez. Il peut s'agir par exemple de résister un peu plus aux conduites que vous adoptez un peu trop souvent pour vous rassurer.
Psychothérapeute Répondu le : 03-06-2016 07:06