Du temps où il existait encore une psychiatrie française, on appelait cela "le vertige de la sortie"/ Pour désigner l'effet prévisible du passage à zero après des semaines de 4 à 8 entretiens psy par jour (psychiatre, psychologue et 3 equipes d'infirmiers autrefois spécialisés). Du temps de la médecine libérale, le psy de ville suivait son patient au cours de ses hospitalistation Du temps de la psychiatrie française (pas la DSM+chimie) le vertige de la sortie etait l'objet de plusieurs soins: des sorties du patient vers son psy de ville et des sorties d'essai pour tester le maintien en ville de l'amélioration . LE psychiatre n'acceptait pas de remplacer le médecin traitant pour tout ce qui n'est pas strictement de sa specialité. Ce que vous vivez comme un animal de compagnie mis à la rue en juillet, c'était l'objet d'un soin (PANSé) et d'une PENSEE. Mais nous sommes au terme de 30 année de gouvernement par le prix de journée et les labos. L'hopital est en ruine pour de decennies les cliniques s'effondrent avec plu de retard, mais suivent. Et la LOI de SANTé a promulgue la fin en remettant les soins à la bancassusrance. Il vous reste la possibilité de sauver ponctuellement votre cas (avec l'aide de vos amis accompagnants qui pallient de force la carence de notre médecine): faites venir sans delai vortre medecin traitant à domicile faites vous transporter sans delai en taxi à la clinique pour faire le point avec le psy prescripteur de la sortie Le plus difficile sera de faire communiquer ces decombres de la médecine française maintenant dé-mantelées. Courage, même à l'époque de la médecine d'avant le DSM, les patients étaient parfois ainsi atomisés à l'occasion des vacances.
Répondu le : 08-07-2016 19:07