Question Psychologie - Psychiatrie par Luciole69

Bonjour Luciole, Avec une question sur les mots soyez assurée d'avoir autant de réponses différentes que de français dans la salle. Pour parcourir vos mots, voici ma réponse sur les mots... puis ma réponse de spécialiste de ce que les non spécialistes appellent "dépression". Ce serait exagerer que dire que ça n'est qu'une OPINION. Et aussi exagerer que dire que c'est au contraire un TERME LEGAL Si c'est un PRONOSTIC, ça ne peut être qu'un pronostic a postériori: pas besoin de médecine pour pronostiquer qu'une "dépression" qui a été prose plusieurs fois comme telle par un voisin a plus de chance de "récidiver" chez la victime que chez son voisin d'en face. Reste que le mot DEPRESSION est très insuffisant pour désigner quoi que ce soit dans l'ordre de ce que définit un psychiatre. Reste aussi que bien que ce terme de DEPRESSION ne soit pas un terme de spécialiste mais un terme de non spécialiste, de journaliste.. il est utilisé par les médecins non spécialistes pour designer un regroupement de signes que vous reconnaissez également : tristesse, pleurs, pessimisme, troubles du sommeil.. Un regroupement de signes, les médecins appellent cela UN SYNDOME... ce qui devrait leur rappeler que ça n'est pas une maladie unique... S'ils n'étaient quotidiennement dé-formés par la publicité des laboratoires qui en vendant des "ANTIDEPRESSEURS" inventent la maladie unique.. qui pourrait donc RECIDIVER... C'est là que j'accueille les bras ouverts votre terme apparemment plus flou, mais plus exact pour un scientifique "2 PERIODES DIFFICILES" (on de décide pas avant d'avoir rencontré et travaillé à transformer et il n'y a pas de DELAI type). Et le point de vue du psychiatre dans tout cela ? C'est une minorité de cas nommés "DEPRESSION" par le consensus médico populaire qui justifie de tenter d'intervenir sur l'Homme via une molecule comme on le ferait avec des souris. Mais ces cas existent, ne sont pas rares et ce serait une faute ne ne pas penser à la chimie.. Mais pour cela il faut une formation aux psychothérapies (qui reste absente des facultés de médecine, plus centrée sur ce que propose l'industrie chimique). ET il faut encore plus de formation aux psychothérapies pour evaluer qu'il n'y a PAS d'INDICATION de PRESCRIPTION CHIMIQUE Le SYNDROME DEPRESSION apparait en effet chez tout Homme maltraité suffisamment longtemps. Et dans ce cas l'effacer avec de la chimie n'est pas loin du délit de maltraitance. Il faut donc examiner comment il est traité le "déprimé' (voyez ma réponse à une personne qui fait été de harcelement et de racisme)... ET ET ET.. comment il est traité par lui-même. Devant une PERIODE DIFFICILE, Le psychiatre soutiendra le recours aux outils républicains de protection contre les MALTRAITANCES EXTERNES ..et il construira un plan de soin pour prendre conscience d'abord, puis modifier si le patient le demande les MALTRAITANCES INTERNES. (=Ne pas fournir à son Moi la nourriture, le soutien et l'auto estime qu'il mérite). Et dans les cas de DEPRESSION CARACTERISEE c'est à dire de DEPRESSION MAJEURE, il y a indication de penser aussi à un "antidépresseur"... qui n'a strictement d'indication médicale que pour ces cas.