malheureusement, nos politiques ont tout misé sur la privatisation et les bancassurances (la toute récente LOI DE SANTé enterre même la médecin libérale). On a développé via les média LA "psychanalyse" (non remboursée), et éteint parallelément définitivement la formation des psychiatres et infirmier psy qui n'étaient pas de simples médecins pour troubles mentaux. Résultat les handicapés français (comme votre mère) ont été depuis 40 ans déportés hors des frontières pour avoir une vie décente (Belgique)..puis c'est devenu le recours des malades psychiatriques chroniques qui ne sont plus traités chez nous que par QCM et PROTOCOLES ministériels. Dans la première personne à prendre en compte, c'est "l'aidant" qui restera tragiquement "en enfer" s'il est en France ceci malgré les "journées" et "années des aidants" , que nos administratifs de l'ENA décrètent periodiquement sans dissimuler le désert culturel qu'ils ont instauré dans les soins et les hopitaux depuis plusieurs décennies Alors les ressources possibles restent les rares neuropsychologues et les gériatres (votre médecin traitant cherchera avec vous la perle rare)... surtout l'imporbable chance que votre maman soit accueillie dans un centre non spécialisé korsakoff (psychiatrique ou Alzheimer). Et il vous donneront les dernières infos sur le fait que le remède au dégats physiologique n'existe pas et qu'on peut faire un peu d'aménagement pour la patiente et sa "mémoire", et pour l'aidant, dans un accueil institutionnel et dans la prescription de "séjours de rupture" pour vous éviter d'être completement détruite... Les administratifs responsables sont à la MDPH locale, ce sera à vous de nous décrire leurs réponses concretes.
Répondu le : 02-09-2016 14:09