Bonjour julie127, avez-vous pensé à des séances d'hypnothérapie ou de thérapies cognitives ? En attendant les fleurs du Docteur Bach (peur) ou bien Rescue Remedy, vous aideront momentanément à appréhender cette ornitophobie (peur des oiseaux). La peur des oiseaux est largement répandue mais elle ne revêt pas toujours un caractère phobique. On entend parfois des gens dire : "j'aime pas les oiseaux [...] je trouve les pigeons moches et porteurs de maladies [...] je les évite". La personne vit dans ce cas avec une légère appréhension de l'animal mais sans que cela n'entrave son fonctionnement social, professionnel, personnel. En d'autres termes, on ne note aucune souffrance liée à cette peur. Dans le cas d'une phobie, c 'est une autre histoire, le cerveau a, à un moment donné, fait une association d'idées qui aujourd'hui fait souffrir le patient dans sa vie de tous les jours. Nous pouvons schématiser l'association comme suit : oiseau = menace/danger = peur/angoisse = évitement. Le cercle vicieux est installé. Quels que soient les efforts du phobique, rien n'y fait : sa peur reste totalement inchangée au grand dam de son entourage qui trouve la phobie souvent amusante, risible. Dans certains cas, cela va concerner plus spécifiquement certains oiseaux comme les pigeons par exemple, comme dans votre cas. D'autres phobiques vont avoir peur particulièrement des plumes, des battements d'ailes ou d'une partie bien précise de l'anatomie de l'animal (les "griffes" notamment). Des tas de mécanismes d'évitement vont se mettre en place : ne pas s'asseoir aux terrasses, éviter les squares, les reportages sur les oiseaux. Dans tous les cas, mes patients ont conscience du caractère irraisonné et excessif de leur peur. Quel traitement psychologique de l'ornitophobie ? Le traitement par thérapie comportementale et cognitive est relativement aisé. Il se fait en deux temps parfois concomitant: L'analyse des croyances erronées concernant l'animal : "il va me griffer [...] me piquer au visage" et leur restructuration c'est-à-dire qu'on va les remplacer par des pensées plus objectives. L'exposition graduée à l'animal redouté. Il ne s'agit pas de faire entrer le patient dans une volière ! Subtilement, au travers d'exercices simples, le sujet va "apprendre" à ne plus éviter. Les évitements renforcent la phobie en l'alimentant. Beaucoup de mes patients ornitophobes trouvent la procédure de traitement ludique et parfois même amusante. Je me tiens à disposition pour amples renseignements, étant formé de par ma certification, à ce genre de thérapie. Je rappelle que je suis professionnel de santé et que la vérité médicale n'appartient à personne. Bien à vous !
Répondu le : 14-12-2015 11:12